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Le système de santé italien

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Lorsque l’on déménage à l’étranger, avoir un bon système de santé c’est important. Le système de santé italien se classe 22ème d’Europe selon le Euro Health Consumer Index, soit 11 rangs derrière la France, victime de sa forte décentralisation.

Les expatriés en Italie ont le choix entre deux types de régimes de santé : le système de santé public, Assicurazione Generale Obbligatoria (AGO) ou le AGO en combinaison avec une assurance complémentaire privée.

Le système de santé public en Italie, SSN

Le système de santé italien, Servizio Sanitario Nazionale (SSN) est géré au niveau régional et financé par les résidents au travers des impôts généraux. Dans la majeure partie des cas les cotisations sont dues par l’employeur. Le taux de cotisation varie selon le secteur dont dépend l’entreprise, le nombre de salariés et leur qualifications professionnelles.

Qui peut en bénéficier ?

Tous les travailleurs sont obligatoirement couverts par le système de santé Italien AOG, et ce qu’ils soient salariés ou indépendants. Seules exceptions au régime de santé classique en Italie, les professions réglementées (médecins, architectes, avocats etc…) dépendent de fonds spécifiques en fonction de leur catégorie professionnelle.

Pour pouvoir bénéficier de la couverture du système de santé italien, il vous faudra vous inscrire auprès du SSN. Pour cela, adressez-vous à l’administration sanitaire locale ou Unità Sanitaria Locale de votre lieu de résidence. Vous y obtiendrez une carte de santé ou Tessera Sanitaria.

Couvertures et limites

Le système de santé italien offre une couverture universelle semblable à ce que propose la sécurité sociale française, néanmoins, il présente un certain nombre de faiblesses qu’il est important de connaitre avant de déménager en Italie.

Le SSN couvre :

  • Les soins de médecine générale et dentaires (certains certificats médicaux sont sujets à tarification) chez les praticiens conventionnés.
  • Les soins chez les spécialistes conventionnés (moyennant une participation de 34 euros)
  • Les médicaments prescrits sur ordonnance moyennant une participation de 3,10 euros par ordonnance (cependant certains médicaments ne sont pas remboursés).
  • Les soins hospitaliers dans les établissements agréés.
  • Une prise en charge partielle de certaines prestations (cures, prothèses, examens laboratoires, soins orthopédiques etc…).

Les soins sont dispensés par les centres de santé régionaux ou les médecins agréés par le SSN. Vous avez le choix de votre médecin généraliste initial et avez la possibilité d’en changer une fois par an. Au-delà, vous ne serez pas remboursé. Les dispensaires publics et les établissements privés conventionnés proposent des soins spécialisés, notamment dentaires.

Cependant, le système de santé italien présente un certain nombre de faiblesses :

  • La consultation d’un médecin spécialiste est conditionnée par la référence d’un généraliste.
  • Sauf urgence, l’admission à l’hôpital se fait sur prescription d’un médecin généraliste ou d’un spécialiste conventionné.
  • Vous n’avez le choix que d’un praticien conventionné ce qui peut être contraignant.
  • Les délais d’attente dans le secteur public peuvent être très longs.
  • Du fait de la décentralisation du système de santé italien, on observe de nombreuses inégalités entre les régions en termes d’accès et de qualité de soin. Certains hôpitaux sont en dessous des standards de qualité moyens.
  • Les soins ne sont pas entièrement gratuits et une participation vous sera demandé.

Pour l’ensemble de ces raisons, il peut être intéressant d’avoir recours au système de santé privé, en complément ou comme alternative.

Le système de santé privé italien

Le secteur médical privé est fortement développé en Italie. Cela est notamment important pour faire face aux disparités régionales et leurs conséquences. Les régions du Sud de l’Italie sont les moins bien loties en termes de qualité de soin et donnent lieu à une forme de tourisme médical. De nombreux italiens font le choix de se faire soigner au nord du pays ce qui rallonge considérablement les files d’attentes. Opter pour le secteur privé vous permettra donc d’éviter les files d’attente et d’accéder à des soins de qualité.

De plus, si vous souhaitez vous rendre chez un spécialiste privé non conventionné il vous en coutera particulièrement cher : entre 50 et 80 euros chez un généraliste et jusqu’à 150 euros chez un spécialiste. Une complémentaire privée vous permettra de faire face à ce type de frais et de choisir votre praticien.

Enfin, si l’hospitalisation est prise en charge entièrement, tout ce qui a trait au confort est à votre charge. Si vous préférez par exemple avoir une chambre seul, il est important d’avoir une mutuelle privée complémentaire.

Le montant de vos cotisations dépendra des prestations dont vous souhaitez bénéficier ainsi que de votre niveau de risque (âge, état de santé, profession etc…).

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