En tant que citoyen européen, travailler en Belgique est très attractif. Vous n’avez pas besoin de permis de travail, le taux de chômage est inférieur à celui de la France (environ 8.5%), le coût de la vie et la fiscalité sont avantageux. Découvrez sur cette page, le marché de l’emploi, la culture d’entreprise et les méthodes pour trouver un emploi en Belgique.
Plusieurs secteurs recrutent en Belgique : le secteur banque et assurance recherche des gestionnaires de patrimoine, des spécialistes du capital-risque ou encore des experts de l’informatique. L’industrie et la High Tech sont également des secteurs qui embauchent, en particulier des ouvriers en CDD et des intérimaires. Les profils commerciaux, les ingénieurs et les chefs de projet dans le secteur de la construction notamment, sont recherchés par les employeurs belges. Enfin, on l’oublie souvent mais le secteur public recrute, orientez vos recherches vers la SNCB ou encore l’armée.
En Belgique, la semaine de travail dure 38 heures, avec un maximum de 8 heures par jour, les heures supplémentaires étant payées au taux fixé dans les conventions collectives. Les employés ont droit à un congé annuel de 4 semaines, contre 20 jours pour les ouvriers ainsi que 10 jours fériés. Quant au salaire minimum belge, il s’élève à 1 502€ par mois. Il faut savoir que 13.07% du salaire brut est prélevé par le gouvernement sous forme de cotisations afin de financer le système de sécurité social.
La plupart des diplômes français sont reconnus en Belgique, il faudra simplement demander l’équivalence des diplômes auprès du service des équivalences de la région où vous vous installez. Pour travailler en Belgique, vous devrez également vous enregistrer auprès de votre commune afin de recevoir une carte de ressortissant de l’Union européenne.
En Belgique, il est d’usage de porter un costume pour les hommes, un tailleur ou une robe pour les femmes. Tout comme en France, on se salue avec une poignée de main en arrivant et en repartant. Il est également important d’arriver à l’heure lors d’un meeting. Les réunions sont plutôt formelles, il est d’usage de briser la glace avec un sujet général avant de commencer à parler affaires. Pour mener une négociation en Belgique, il faut présenter des faits et des données chiffrées.
En région wallonne, les organisations sont formelles, les règles, les procédures et le statut hiérarchique sont importants. En région flamande, le management participatif et le consensus sont privilégiés. En ce qui concerne la langue, en région Wallonne vous serez en mesure de communiquer en français, dans la région de Bruxelles, l’anglais est la langue des affaires. Enfin, si vous ne savez pas quelle langue utiliser, l’anglais reste une valeur sûre.
Pour trouver du travail en Belgique, vous pouvez commencer par vous inscrire auprès du FOREM en région wallonne, de l’ACTIRIS dans la région de Bruxelles-Capitale ou auprès du VDAB en région flamande, soit l’équivalent du Pôle Emploi. L’inscription auprès de ces organismes est gratuite et vous permet de bénéficier d’une aide votre la recherche d’emploi. Vous pouvez aussi postuler sur internet via des sites tels que :
Vous pouvez également sélectionner des offres d’emploi dans les journaux locaux, passer par un cabinet de recrutement comme Habeas, Hudson ou Manpower.
Près de 30 000 français travaillent en Belgique tout en vivant en France. Ces travailleurs frontaliers sont imposés en Belgique seulement sur les revenus perçus sur le territoire belge. La résidence fiscale étant en France, ils seront imposés en France sur leurs revenus mondiaux qui incluent le salaire perçu en Belgique. Afin d’éviter la double imposition, ces revenus seront pris en compte dans le calcul des impôts dus en France.
Il faut savoir que le travailleur frontalier est rattaché au régime de sécurité sociale du pays dans lequel il travail puisqu’il paie des cotisations sociales. Cependant, ce statut permet également de bénéficier des soins gratuits en France, il faudra simplement se munir d’un formulaire S1.