Guillaume, 26 ans, a étudié à l’Idrac Lyon et a obtenu un Master en marketing & management. Il a effectué son stage de fin d’étude en Thaïlande où il a aidé à restaurer des coraux dans tout le golfe et s’est occupé du marketing de l’entreprise. Guillaume a toujours été passionné par la plongée. Il a donc décidé de repartir en Europe dans le but d’économiser assez d’argent pour devenir instructeur de plongée et pouvoir vivre en Asie. Guillaume a accepté de nous faire partager son expérience en tant qu’instructeur de plongée à Phuket.
La Thaïlande m’a toujours plu. Je connaissais le processus d’immigration du pays avant de repartir donc c’était plus facile. Je m’étais aussi renseigné et je savais que la plongée était populaire.
J’ai obtenu le visa Non Immigrant B qui permet de travailler en Thaïlande, auprès du bureau d’immigration de Lyon. Ce visa est aussi valable pour les stages rémunérés.
Pour être honnête, il est assez difficile de trouver du travail en Thaïlande en tant qu’expatrié. Il y a 2 professions possibles: instructeur de plongée ou professeur de français ou encore ouvrir sa boîte. Sinon il reste les contrats d’expatriation qui sont très rares.
Je n’ai pas spécialement rencontré de difficultés, tout le monde est cool en général dans le monde de la plongée. Il peut être assez difficile de travailler au quotidien avec les thaïs, on perd parfois notre temps à essayer d’obtenir quelque chose de leur part. Mais c’est aussi pour cela qu’on les aime !
Je dépensais en moyenne 600 € par mois. Je me déplaçais en scooter car c’est le moyen de transport le plus commun à Phuket et je louais une chambre dans une maison tenue par un thaï. Les produits locaux ne sont pas très chers, ce qui permet de faire des économies.
Je n’ai pas vraiment rencontré de difficultés, j’ai eu la chance de trouver un logement assez vite. Concernant le travail, j’ai commencé à avoir des missions régulièrement. Je connaissais déjà la culture, le climat et conduire un scooter tous les matins n’était pas un problème pour moi, au contraire.
J’ai appris à vivre pour presque rien, ne pas abandonner et je n’ai pas arrêté d’apprendre de nouvelles choses. Pendant mon expatriation, j’ai pris quelques mois de « vacances » pour passer mon niveau instructeur d’apnée. C’est devenu difficile de vivre pendant plusieurs mois sans salaire. C’est aussi dur de ne pas avoir d’argent à dépenser pour les loisirs, la vie devient assez monotone, même dans un pays comme la Thaïlande. Au final j’ai constaté que si je voulais vivre dans un pays où le salaire est faible, il fallait que je crée ma propre boîte. J’ai appris énormément de cette expérience, je n’ai aucuns regrets.
Mettez beaucoup d’argent de côté, plus que ce que vous pensez. Si vous trouvez un contrat d’expatrié en marketing, foncez, vous serez très bien payé par rapport au salaire local. Si vous souhaitez devenir instructeur de plongée, faites bien attention, beaucoup de fausses promesses d’embauche peuvent vous être faites, histoire de vous inciter à passer vos niveaux. Sinon c’est un super job !