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Travailler en Suisse

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A seulement 3 heures de train de Paris et jouissant d’une économie stable et fiable, de hauts revenus et d’une croissance importante, la Suisse est une destination particulièrement attractive pour les candidats à l’expatriation. C’est d’ailleurs la 1ère destination du classement HSBC 2014 des pays ou les expatriés se sentent le mieux. En 2016 ce sont 160 000 français qui y résident et 140 000 frontaliers qui y travaillent chaque jour.

Si travailler en Suisse n’est pas radicalement différent de travailler en France la plupart du temps, il est néanmoins nécessaire de préparer votre expatriation.

Obtenir un permis de travail

Quel que soit votre pays d’origine, vous aurez besoin d’un permis de travail pour pouvoir travailler en Suisse. Les permis de travail sont les même pour tous, néanmoins leurs conditions d’accès et d’application sont susceptibles de différer selon que vous soyez issu d’un pays membre de l’Union Européenne (UE).

Les ressortissants des pays historiques de l’UE, dont la France, ne sont plus concernés par les quotas ou la préférence nationale depuis 2007. Les ressortissants de pays tiers en revanche y sont soumis.

Le marché de l’emploi en Suisse

La raison principale pour laquelle tant de français décident de travailler en Suisse tient à l’économie du pays, laquelle réussit malgré la taille modeste de son territoire à se classer 20ème économie la plus prospère du monde. Le pays étant très pauvre en matière première, son économie est principalement soutenue par les services avec notamment les banques et les assurances, le tourisme et l’industrie de précision. L’industrie est majoritairement tournée vers l’exportation de produits à forte valeur ajoutée comme le luxe.

La suisse jouit d’un chômage particulièrement faible puisqu’il est plus de trois fois moins élevé en moyenne qu’en France (3,3% contre 10.2% en 2016).

Les secteurs qui sont le plus porteurs d’emplois en 2016 sont les activités financières, l’assurance, l’immobilier et les services aux entreprises, l’hôtellerie et la restauration, la construction et le commerce.

Les secteurs du transport et de l’entreposage, de l’agriculture et de l’industrie manufacturière devraient en revanche perdre des emplois au prochain trimestre.

Trouver du travail en Suisse

Travailler en Suisse nécessite une certaine préparation, notamment pour la recherche d’un emploi.

Si vous ne parlez pas Allemand, vous devrez limiter vos recherches à la Suisse romande qui se compose de sept cantons : Genève, Vaud, Neuchâtel et le Jura sont francophones et Berne, Fribourg et le Valais sont bilingues français/allemand.

Il est important de savoir que le CV à la Suisse diffère du CV type Anglo-saxon en ce qu’il est beaucoup plus détaillé. L’accent est placé sur des descriptions précises plutôt que vers la synthèse. Ainsi, il n’est pas rare que le CV Suisse soit long de 3 à 4 pages. Quel CV utiliser dépendra de l’entreprise pour laquelle vous souhaiter travailler ; les entreprises nationales préféreront un CV à la Suisse, les entreprises internationales, lesquelles ont rarement des décideurs Suisses, préféreront un CV à la mode anglo-saxonne.  Notez que peu importe l’entreprise, un CV en anglais est presque toujours un prérequis pour travailler en Suisse.

Évitez de trop vous vendre, les Suisses n’apprécient pas particulièrement la vantardise, c’est après tout le pays de la neutralité.

Si la plupart des entreprises Suisses sont des PME de moins de 500 salariés, gardez à l’esprit que les intentions de recrutements augmentent avec la taille de l’entreprise. De manière générale, plus vous êtes spécialisé dans votre domaine et plus grandes sont vos chances de trouver un emploi en Suisse.

Le code du travail

Le code du travail Suisse est beaucoup moins contraignant que son homologue français. Ce dernier compte 4 000 articles contre 200 en Suisse. En conséquence, trouver un travail en Suisse est plus facile puisque les employeurs prennent moins de risques à l’embauche. Le droit au maintien dans l’emploi n’existe pas.

La durée du travail est de 42 heures hebdomadaire et limitée à 50 heures maximum. A cela s’ajoutent 4 semaines de congés payés par an.

La culture du travail

Travailler en Suisse, c’est bien travailler à l’étranger, il est facile de l’oublier, surtout lorsque l’on travaille en Suisse normande. Cependant pour une adaptation réussie, vous devrez tenir compte d’un certain nombre de facteurs.

Les suisses sont naturellement réservés. A la différence des États-Unis où tout le monde est très amical avec tout le monde de manière habituelle et superficielle, en Suisse, on prend le temps d’apprendre à connaitre son interlocuteur.

Les Suisses accordent beaucoup d’importance à la « paix au travail ». Contrairement aux français qui aiment parfois se plaindre ou rentrer en conflit, en Suisse c’est l’effort collectif de bonne entente qui est privilégié.

Discourir pour le plaisir n’est pas quelques choses qui se fait beaucoup en Suisse. Les suisses sont pragmatiques et vont droit au but. Discuter est acceptable si cela débouche sur des décisions concrètes.

Enfin, la ponctualité est une valeur bien ancrée chez les Suisses, il n’est pas rare d’être prévenu par un collègue en retard de quelques minutes seulement. Faites-vous bien voir dès le début et soyez à l’heure.

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